Madeleine Pelletier

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Madeleine Pelletier

Madeleine Pelletier (18 mai 1874 - 29 décembre 1939) est une militante féministe et socialiste libertaire française. Elle fut la première femme médecin diplômée en psychiatrie en France.

L'éducation féministe des filles, chapitre II[modifier]

La mère féministe devra donc tâcher d'habiller sa petite fille en garçon.
  • L'éducation féministe des filles, chapitre II, Madeleine Pelletier, éd. Prodinnova, 1914, p. chapitre II


Citations[modifier]

Tout cela me décourage, l'émancipation de la femme ne viendra donc jamais. Autrefois, mes allures d'affranchie ne me valaient que des lazzi des voyous, maintenant, on m'arrête parce que je n'ai pas l'air d'une asservie, comme les autres femmes, évidemment, je suis née plusieurs siècles trop tôt.
  • « Pour un apprentissage libertaire », Madeleine Pelletier, L'Éphéméride anarchiste, 16 septembre 1914 (lire en ligne)


Citations rapportées[modifier]

En même temps qu’elles doivent s’affranchir en tant que classe, il est absolument indispensable que les femmes s’affranchissent en tant que sexe. Parce qu’on ne veut pas faire sortir la femme du cercle étroit de la famille, elle devient un organe inconscient de sa réaction
  • Michèle Vincent citant Madeleine Pelletier dans l'émission : Femmes et pacifisme.
  • « Femmes et pacifisme », Michèle Vincent, Fédération nationale de la libre pensée, 11 janvier 2009 (lire en ligne)


Je montrerai les miens [seins] dès que les hommes commenceront à s'habiller avec une sorte de pantalon qui montre leur...
  • Madeleine Pelletier dans son combat pour l'égalité des sexes.
  • « Femme travestie en homme et morte il y a 75 ans, Madeleine Pelletier était la première interne en psychiatrie. », Marine Le Breton, huffingtonpost.fr, 19 décembre 2014 (lire en ligne)


Quiconque est vraiment digne de la liberté n'attend pas qu'on la lui donne, il la prend.
  • Histoire du féminisme, Madeleine Pelletier, éd. La Découverte, 2015, p. chapitre V. L’entre-deux-guerres ou le triomphe d’un féminisme féminin, pages 70-82